A l’occasion des Journées francophones de physiothérapie qui se dérouleront les 5, 6 et 7 février à Lille, le Conseil national se réunira en séminaire pour poser les bases d’une réflexion sur l’avenir de la profession, à commencer par sa définition.

L’article L4321–1 du Code de la santé publique définit la profession comme consistant à : « pratiquer habituellement le massage et la gymnastique médicale. La définition du massage et de la gymnastique médicale est précisée par un décret en Conseil d’État, après avis de l’Académie nationale de médecine. Lorsqu’ils agissent dans un but thérapeutique, les masseurs-kinésithérapeutes pratiquent leur art sur ordonnance médicale et peuvent prescrire, sauf indication contraire du médecin, les dispositifs médicaux nécessaires à l’exercice de leur profession. La liste de ces dispositifs médicaux est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale après avis de l’Académie nationale de médecine. »

Or, l’exercice de la profession et les missions qu’elle remplit ont considérablement évolué depuis la publication de cette définition qui date de 69 ans. Elle n’est à l’évidence plus adaptée. Quelle définition reflèterait le mieux, selon vous, l’exercice actuel ?

Envoyez-nous vos avis à [email protected] , ils nourriront la réflexion du Conseil national.